Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/493

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C’est ce qu’on fera, quand on voudra s’y donner aussi peu de peine.



CHAPITRE LXXVII.

Demandez à ma blanchisseuse.


Je dis donc que dans les occasions ordinaires, — c’est-à-dire, quand je me trouve stupide, que mes idées s’enfantent pesamment, et se débrouillent avec peine. —

Ou que je me trouve, je ne sais comment, dans une veine de licence et de libertinage, et que je fais de vains efforts pour en sortir. —

Dans tous ces cas et autres semblables, je ne dispute pas un moment avec ma plume. — Si une prise de tabac, si un tour ou deux par la chambre ne me suffisent pas, — je prends mon rasoir, j’en essaie le tranchant sur la paume de ma main, je me savonne le menton, et sans plus de cérémonie je me fais la barbe ; et si par malheur je laisse un poil, j’ai soin du moins que ce n’en soit pas un blanc. — Cela fait, je passe ma chemise, je change d’habit, je mets ma perruque, je prends ma bague de topaze ; en un mot, je m’habille de la tête aux pieds. —

Or, il faut que le diable s’en mêle, si je