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— Je sais ce que je sais, reprit le portier en faisant claquer sa langue contre sa joue d’un air passablement goguenard.

— Vous êtes un insolent coquin, riposta Silas, et, sentant qu’il montrait une mauvaise humeur tout à fait ridicule, affolé de terreur en même temps, sans bien savoir pourquoi, il se retourna et se mit à monter l’escalier en courant.

— Vous n’avez donc pas besoin de lumière ? » cria le portier.

Mais Silas ne s’arrêta que sur le palier du septième étage, devant sa propre porte. Là, il reprit haleine, assailli par les plus funestes pressentiments et redoutant presque d’entrer dans sa chambre. Lorsqu’enfin il s’y décida, il éprouva un soulagement en la trouvant sombre et, selon toute apparence, vide. Enfin il était donc de retour chez lui en sûreté !… Cette première folie serait la dernière. Les allumettes étaient sur une petite table près de son lit, et il se mit à marcher à tâtons dans cette direction. Comme il avançait, ses craintes lui revinrent de nouveau, et, son pied rencontrant un obstacle, il fut heureux de constater que ce n’était rien de plus effrayant qu’une chaise. Enfin il effleura des rideaux. D’après la situation de la fenêtre, qui était faiblement visible, il reconnut qu’il devait se trouver au pied