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Page:Stuart Merrill - Prose et vers (1925).pdf/178

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jamais à publier ses Stances où éclatent en strophes immortelles la mélancolie et la douleur d’une grande âme désabusée. Et même je me plais à croire que, s’il s’affranchit de toute étiquette, ce fut pour n’admettre en sa compagnie que ceux qui étaient dignes de le comprendre malgré les apparences.

Cet homme s’était dédié complètement aux lettres. Les misères et les déboires de la vie lui importaient peu pourvu qu’il eût le loisir de composer de belles strophes ou de réciter celles de Gace Brulé, du Châtelain de Coucy, de Ronsard, de Malherbe ou de Racine. Je ne cite pas au hasard ces noms. Morẻas en a fait assez retentir tous les cafés du Quartier Latin, alors qu’il achevait le Pèlerin Passionné