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Page:Stuart Merrill - Prose et vers (1925).pdf/42

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et rêve. Aussi la seule Poésie est-elle la Poésie lyrique, fille du Verbe descriptif et de la Musique rêvante.

Et la seule Poésie lyrique qui puisse prévaloir est la Poésie symbolique, qui est supérieure, par la force de l’idée inspiratrice, à la vaine réalité de la Vie, puisqu’elle n’emprunte à la vie que ce qu’elle offre d’éternel : le Beau qui est le Vrai[1].

  1. (Anthologie des Poètes français contemporaine, II, 452. Paris, Delagrave, 1906. Merrill venait de publier les Quatre Saisons et préparait Une Voix dans la Foule. Cette page inédite fut insérée à la demande expresse de l’auteur, en conclusion à sa biographie.) — Note d’Albert Mockel.