• Où que lu ioii, je t'atteindrai, Oljmpien. Et lu vu eue vaiocu, Jupiter : je sais entre dans tes voies, Je connais ton secret.
II. t J'ai tout quitté; et tien ne me tente plus. Jupiter, je te laisse la mer ; je te laisse la terre. Si tu me les donnais, je n'en voudrais plus ;
Règne sur tous les royaumes de l'Univers, si lu veux. El que les étoiles de la Voie Lactée soient les gouttes de lait que tu bois dans ton verre :
Je MIS un autre empire.
ni. « C'est ton Olympe, que je veux, Oljmpien. Et je ne veux que ton Olympe.
Je n'envie que la grandeur suprême. Je n'aspire qn'tn ir&ne souverain. Je n'estime plus rien que le calme in6ni de la séréaité,
Et la toute lumière.
Le règne est à ce prix. Voili la demeure du ciel d'où ie le dois chasser,
C'est li d'où lu contemples. A moi, maintenant, de m'aueoir dans tes palais, à lumineux Olympe! A moi de contemtilcr.
Ou de mourir, si tu me manques.
IV. « J'ai mis Pélion sur Ossa. Je gravis le* cimM lur les cimes. comme les degrés du même temple.
D'ici, la mer en long détroit n'esi plus qu'un canal sans aou- vement, qui dort, bleuitre, d'un p6le à l'autre.
Et les nuages j trempent.
Les villes, sur les bords ne sont plus que des grains de pous- sière. Et toute vie s'esl tue, enfin.
1! s'est donc fait, l'admirable silence, où toute chose tombe ensevelie, et que le coeur souverain entend, redoute tour k tour et cherche parmi les hommes, —
Sous mes pieds tout est désert.
V. • O crains moi, Jupiter i Je marche et je m'élève. Etîacebnt d'ardeur et de colère, comme la mer qui brasille, je monte. Os j'entren dans ton Oljmpe,
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