Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/83

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Cher leigoeur, que ne m'arrachez vont ce cœur, Que vos ongles semblent vouloir surprendre ? Que ne le tirer vous de sous mes seins, et de leur pnson d'ambre ?

C'est alors que vous sauriez, peut-être, ce qu'il est.

Hucuu.

V. Tu mens : je ne le unnis pas.

Tu veux me tenter et tu me trompes encore. Et tu préfères peut-^tre la mort A la joie que tu me donnes. Tant tu me hais. .

OMrHALE.

VI. Je vous hais donc, cher seigneur, bien plus que je ne m'aime. Et sans doute il n'est que trop vrai . .

Vous avez beau faire : je sens votre pouce se crisper contre l'index sur ma poitrine, comme pour en pincer la vie et l'arracher de moi. Tenaillez la sur mon sein. Ecrasez-en la fraise. Ou, pour l'avoir trop prise entre vos lèvres, tranchez la de vos dents, et la crachez.

Vil. Vous saurez peut-être le mystère.

Mais ne vous flattez pas d'ouvrir jamais, pour cette nnii,

Les yeux fermas d'Omphale.

Je les ai clos sur mon mystère.

Et votre poignard même ne les deuellera pas.

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