Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/242

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de Pënâfiel ; — puis je saluai, et je revins dans ma loge.

J’y trouvai M. de Cernay et M. du Pluvier, qui avait terminé le matin sa promenade involontaire par une chute sans danger.

— Ah ! par exemple, voilà qui devient trop tort, — me dit le comte.

— Encore quelque noirceur de madame de Pënâfiel.

— Vous croyez rire… J’arrive dans sa loge… devinez qui madame de Pënâfiel me prie de lui présenter ?

— Je ne sais…

— Devinez ?… Quelque chose de bizarre… d’inouï… d’inconcevable… de prodigieux…

— Quelque chose d’inouï… de bizarre… — répéta M. du Pluvier en réfléchissant. —

— Ce n’est pas vous, du Pluvier ? — lui dit le comte, soyez tranquille ; — puis s’adressant à moi : — Voyons, devinez ?

— Je ne sais.

— Ismaël…

— Ismaël !

— Lui-mème.

— Oh ! la belle histoire ! — s’écria du Pluvier ; ah ! je vais joliment la raconter !

J’avoue que ce que me dit le comte me