Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/170

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— Qu’il vienne, il le verra.

— N’allez-vous pas ce soir au concert de madame T*** ?

— Non, je rentre chez moi.

— Comment, sitôt ?

— Oui, pour mettre quelques affaires en ordre, ayant demain une grave entrevue avec le plus détestable et le plus importun des hommes de loi. »

En disant ces mots, et toujours riant aux éclats, elle a monté en voiture.

Je suis revenu sous le péristyle, attendre la mienne ; là, j’ai été accosté par le gros Pommerive, qui, passant près de moi, m’a dit : « Déjà infidèle !… C’est bien tôt… ou bien tard… "

Je haussai les épaules en souriant.

Je suis allé à ce concert. Trop de foule. Pour moi, la musique est sans charme si je ne l’entends pas commodément. En rentrant chez moi, je viens de trouver une longue et tendre lettre de Marguerite.

Dans notre conversation de ce matin, je lui avais avoué ma passion pour les violettes de Parme. J’en trouve deux corbeilles véritablement colossales dans mon salon.

Ce souvenir, cette prévenance délicate m’a