de l’ancien jardin de Beaumarchais, je remarquai une d’elles, parce qu’elle me parut neuve et singulièrement propre ; elle était très-petite, et une grille à hauteur d’appui défendait une espèce de carré de jardin, pareil à ceux qu’on voit devant les maisons en Angleterre. En dehors de ce jardin et à l’un des angles de la maison, était une porte verte à marteau de cuivre ; il n’y avait qu’un étage, trois fenêtres au rez-de-chaussée, et trois fenêtres au premier. À travers les volets fermés, je remarquai deux trous très-petits, sans doute destinés à laisser passer le jour à l’intérieur ; une vive lumière s’échappait de ces ouvertures pratiquées à la hauteur de mes regards. Je cédai à un moment d’insouciante curiosité, et je regardai.
On avait laissé les rideaux ouverts ; je pus donc voir à travers les vitres l’intérieur de cet appartement.
Mais que devins-je, grand Dieu ! quand je reconnus Hélène !
J’étais stupéfait, car je la croyais encore en Allemagne avec sa mère.
Je détournai un instant ma vue ; car mon émotion était saisissante, profonde.
Et mon cœur battait si violemment que ses pulsations m’étaient douloureuses ; pourtant,