Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/235

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malheureux ; quelques bons instincts calmèrent enfin raideur cuisante de mes regrets. Je n’eus pas l’odieuse force d’envier à Frank son bonheur et de me réjouir de cette pauvreté si courageusement soufferte ; l’amour que j’avais eu pour Hélène ; le souvenir de ma mère, qui l’avait tant aimée, de mon père, pour qui elle avait été une fille, tout me donna de meilleures pensées ; je voulus leur être utile à tous deux, sans pourtant voir Hélène, et le lendemain, pour arriver à ce but, je me rendis chez lord Falmouth.



CHAPITRE XIV.

DÉPART.


Mon intention était de prier lord Falmouth d’acheter pour moi, mais en son nom, le tableau et les deux aquarelles de Franck ; puis de vouloir bien, toujours en son nom, commander à ce peintre une suite de grands dessins dont les sujets devaient être pris dans Schiller, Shakspeare, Goethe et Walter-Scott.

Mon but était d’assurer, par ce travail facile