Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/252

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— Celle nuit… à cette heure : vous allez me donner de quoi écrire un mot à mon valet de chambre ; mon valet de pied le lui portera, et reviendra ici avec ma voiture de voyage et tout ce qu’il me faut, car il est important que vous ayez votre voilure et moi la mienne.

— Ah ça ! parlez-vous sérieusement ? — lui dis-je.

— Donnez-moi de quoi écrire, et vous en serez assuré.

En effet, lord Falmouth écrivit et un de ses gens partit avec la lettre.

— Mais, — lui dis-je, — des habits… des malles ?

— Si vous m’en croyez, n’emportez que du linge et ce qu’il vous faut pour la route.

— Mais encore, cette route est-elle longue ? quelle est-elle ?

— Celle de Marseille.

— Nous allons donc à Marseille ?

— Pas précisément, mais dans un petit port très-proche de cette ville.

— Et quoi faire ?

— Nous y embarquer.

— Et pour quelle direction ?

— Ceci est mon secret, confiez-vous à moi et vous ne le regretterez pas… Pourtant je dois