d’émaux, et qu’elle assurait monsieur le chevalier qu’il ne le lui avait pas rendu.
Don Luiz, n’y comprenant rien, se donnait au diable ; il prit une plume, me demanda pardon, écrivit un mot pour sa cousine et le donna au laquais.
Nous nous remîmes à causer.
Mais de nouveau nous fumes distraits de notre entretien par une troisième interruption, causée cette fois par le valet de chambre de don Luiz, qui ouvrit la porte en annonçant : Madame la marquise !
Madame de Pënâfiel semblait habillée pour sortir : — nous nous levâmes ; je saluai profondément.
« En vérité, mon cher cousin, — dit-elle au vieux chevalier, en répondant d’un air très-poli mais très-froid à mon salut ; — en vérité, il faut que je tienne autant à cet album pour avoir le courage de braver votre antre d’alchimiste ; mais je suis sûre que vous devez avoir ces dessins ; je sors, j’ai promis à madame de *** de les lui porter ce matin, et je désire remplir cet engagement. »
Nouvelles protesta lions de don Luiz, qui assura avoir rendu l’album : nouvelles recherches qui n’amenèrent rien, sinon que le che-