Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/78

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sur ses joues à peine rosées et sur son cou d’ivoire, laissait tout le reste de son visage dans un merveilleux clair-obscur ! Rien enfin de plus délicieux à regarder que cette blanche et vaporeuse figure qui se dessinait, si doucement éclairée, sur un fond très-sombre.

Puis encore, cette lumière avarement ménagée, qui brillait seulement çà et là comme par étincelles, sur la sculpture dorée d’un fauteuil, sur le pli moiré d’une étoffe, sur l’écaille et la nacre d’un meuble, ou qui éclatait en points scintillants sur la surface arrondie des coupes de porcelaine remplies de fleurs ; cette lumière ainsi distribuée donnait non-seulement une apparence de tableau, et de charmant tableau, à cette figure d’une élégance si achevée, si exquise, mais encore à tous les accessoires qui l’entouraient.

J’avoue d’ailleurs une grande puérilité, c’est que cette manière de donner du jour à un appartement m’avait beaucoup plu, parce qu’elle était dans mes idées.

Une chose, à mon avis, des plus choquantes, était l’ignorance complète ou l’oubli déplorable des architectes à ce sujet. — Ainsi, sans tenir compte du style, de l’époque, et principalement, s’il s’agit d’une femme, de son extérieur, du