Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/82

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un plaisir extrême à jouir de toutes les délicieuses coquetteries de madame de Pënâfiel, à contempler enfin, ne fût-ce même que comme un ravissant objet d’art, ce délicieux tableau vivant, quelquefois si animé, quelquefois si triste et si languissant.

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J’oubliais de dire que parmi les plus violents détracteurs de madame de Pënâfiel, étaient plusieurs jeunes chrétiens de ses amis.

Puisque ces mots sont venus à ma pensée, ils exigent quelques développements ; car le jeune chrétien de salon, type à la fois prétentieux et grotesque, devant bientôt faire place à d’autres ridicules, mérite d’être assez longuement décrit, afin que son souvenir exhilarant ne soit pas à tout jamais perdu.


CHAPITRE V.

DU CHRISTIANISME DE SALON.


Il existe deux sortes de jeunes chrétiens de salons, les uns prétentieux et grotesques, les autres respectables, parce qu’ils ont du moins