Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/37

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— Ah ! par exemple ! M. Anatole est trop poli pour m’avoir fait un pareil affront, monsieur Bonaquet ; il a mangé de ma crème ; il en a même mangé deux fois.

— Ce qui ne m’étonne pas du tout, — reprit le docteur ; — car moi…

— Oh ! vous, monsieur Bonaquet, — dit Maria en riant comme une folle, — chez nous, vous mangiez toujours vos trois petits pots.

— Et encore, — reprit le docteur en riant, — je m’arrêtais par discrétion.

— Eh bien donc, — reprit Maria, — j’ai trouvé M. Anatole très gai, très bon enfant, si vous voulez ; mais pour être timide et une