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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/260

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parle pas légèrement de ces registres : c’est de quelqu’un qui a vu ce répertoire, et qui connaît parfaitement les jésuites, que je tiens ce fait. Il y a là matière à réflexions pour les familles qui admettent facilement dans leur intérieur des membres d’une communauté où l’étude de la biographie est si habilement exploitée.)

(Libri, membre de l’Institut, Lettres sur le Clergé).


Après avoir surmonté l’émotion involontaire que lui avait causée le nom ou le souvenir du général Simon, le maître de Rodin lui dit :

— N’ouvrez pas encore ces lettres de Leipzig, de Charlestown et de Batavia ; les renseignements qu’elles donnent sans doute se classeront tout à l’heure d’eux-mêmes. Cela nous épargnera un double emploi de temps.

Le secrétaire regarda son maître d’un air interrogatif.

L’autre reprit :

— Avez-vous terminé la note relative à l’affaire des médailles ?

— La voici… Je finissais de la traduire en chiffres.

— Lisez-la moi, et selon l’ordre des faits, vous ajouterez les nouvelles informations que doivent renfermer ces trois lettres.

— En effet, dit Rodin, ces informations se trouveront ainsi à leur place.

— Je veux voir, reprit l’autre, si cette note