fera partir immédiatement pour la France.
— Ajoutez ceci à la note qui le concerne, dit le maître de Rodin.
— C’est écrit, répondit celui-ci, au bout de quelques instants.
— Poursuivez, lui dit son maître.
Rodin continua.
« Parente éloignée (et ignorant cette parenté) de Jacques Rennepont, dit Couche-tout-nu, et de Gabriel Rennepont, prêtre missionnaire. Elle a bientôt vingt et un ans, la plus piquante physionomie du monde, la beauté la plus rare, quoique rousse ; un esprit des plus remarquables par son originalité ; une fortune immense ; tous les instincts sensuels. On est épouvanté de l’avenir de cette jeune personne, quand on songe à l’audace incroyable de son caractère. Heureusement son subrogé-tuteur, le baron Tripeaud (baron de 1829 et homme d’affaires du feu comte de Rennepont, duc de Cardoville), est tout à fait dans les intérêts et presque dans la dépendance de la tante de mademoiselle de Cardoville. L’on compte, à bon droit, sur cette digne et respectable pa-