Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/399

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utiles de certaines apparences, qui, souvent, révèlent un goût, une habitude, et donnent ainsi quelque notion caractéristique ; mais cette fois sa curiosité fut en défaut.

— Fort bien, monsieur, dit le régisseur après avoir lu, M. l’intendant me renouvelle la recommandation de me mettre absolument à vos ordres.

— Ils se bornent à peu de chose, et je ne vous dérangerai pas longtemps…

— Monsieur… c’est un honneur pour moi…

— Mon Dieu ! je sais combien vous devez être occupé, car en entrant dans ce château on est frappé de l’ordre, de la parfaite tenue qui y règnent ; ce qui prouve, mon cher monsieur, toute l’excellence de vos soins.

— Monsieur… certainement… vous me flattez.

— Vous flatter ?… un pauvre vieux bonhomme comme moi ne pense guère à cela ;… mais revenons à notre affaire. Il y a ici une chambre appelée la chambre verte ?

— Oui, monsieur, c’est la chambre qui servait de cabinet de travail à feu M. le comte-duc de Cardoville.

— Vous aurez la bonté de m’y conduire…

— Monsieur, c’est malheureusement impossible… Après la mort de M. le comte et la levée