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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/494

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combien vous tenez à cette maison où il est né… M. Hardy vous avait offert de venir vous établir au Plessis, dans le bâtiment des ouvriers, avec Agricol.

— Oui, mon enfant, mais il aurait fallu abandonner ma paroisse… et je ne le pouvais pas.

— Mais, tenez, madame Françoise, rassurez-vous, le voici… je l’entends, dit la Mayeux en rougissant.

En effet, un chant plein, sonore et joyeux, retentit dans l’escalier.

— Qu’il ne me voie pas pleurer au moins, dit la bonne mère en essuyant ses yeux remplis de larmes, il n’a que cette heure de repos et de tranquillité après son travail ;… que je ne la lui rende pas du moins pénible.




XIII


Agricol Baudoin.


Le poëte forgeron était un grand garçon de vingt-quatre ans environ, alerte et robuste, au teint hâlé, aux cheveux et aux yeux noirs, au