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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/517

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— Est-ce à propos de l’homme qui nous espionne ? rassurez-vous donc, qu’est-ce que ça nous fait ?

— Non, il me semble qu’il est parti, ou plutôt le brouillard est si épais, que je ne le vois plus ;… mais ce n’est pas ça… venez donc vite… c’est… c’est pour une affaire importante, ajouta le teinturier d’un air mystérieux, une affaire qui ne regarde que vous seul.

— Que moi seul ? dit Agricol en se levant assez surpris ; qu’est-ce que ça peut être ?

— Va donc voir, mon enfant, dit Françoise.

— Oui, ma mère, mais que le diable m’emporte si j’y comprends quelque chose.

Et le forgeron sortit, laissant sa mère seule avec la Mayeux.




XIV


Le retour.


Cinq minutes après être sorti, Agricol rentra ; ses traits étaient pâles, bouleversés, ses yeux remplis de larmes, ses mains tremblan-