Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/590

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, et tous ceux à qui je vais raconter cette horreur me diront, j’en suis sûre : « Cela n’est pas étonnant. » Ah ! quelle douleur pour cette respectable princesse ! quel coup affreux pour elle !

Et madame Grivois retourna précipitamment vers l’hôtel, suivie de Monsieur, qui paraissait aussi courroucé qu’elle-même.

Georgette, leste et légère, courut de son côté vers le pavillon, afin de prévenir mademoiselle Adrienne de Cardoville que madame Grivois l’avait vue… ou croyait l’avoir vue rentrer furtivement par la petite porte du jardin.




XVIII


La toilette d’Adrienne.


Environ une heure s’était passée depuis que madame Grivois avait vu ou avait cru voir mademoiselle Adrienne de Cardoville rentrer le matin dans le pavillon de l’hôtel de Saint-Dizier.