ce qui s’est passé auparavant, je vous le jure, madame…
— C’est différent… vous vous informerez de ce que je viens de vous dire là auprès de vos compagnes ; elles ne se défient pas de vous, elles vous diront tout…
— Oui, madame.
— Qu’a fait mademoiselle ce matin, depuis que vous l’avez vue ?
— Mademoiselle a dicté une lettre à Georgette pour M. Norval ; j’ai demandé d’être chargée de l’envoyer afin d’avoir un prétexte pour sortir et pour noter ce que j’avais retenu…
— Bon… et cette lettre ?
— Jérôme vient de sortir ; je la lui ai donnée pour qu’il la mît à la poste…
— Maladroite ! s’écria madame Grivois, vous ne pouviez pas me l’apporter ?
— Mais puisque mademoiselle a dicté tout haut à Georgette, selon son habitude, je savais le contenu de cette lettre et je l’ai écrit dans la note.
— Ce n’est pas la même chose… il était possible qu’il fût bon de retarder l’envoi de cette lettre… la princesse va être très-contrariée…