— J’avais cru bien faire… madame.
— Mon Dieu ! je sais que ce n’est pas la bonne volonté qui vous manque ; depuis six mois on est satisfait de vous… mais cette fois vous avez commis une grave imprudence…
— Ayez de l’indulgence… madame… ce que je fais est assez pénible.
Et la jeune fille étouffa un soupir.
Madame Grivois la regarda fixement et lui dit d’un ton sardonique :
— Eh bien ! ma chère, ne continuez pas… si vous avez des scrupules… vous êtes libre… allez-vous-en…
— Vous savez bien que je ne suis pas libre, madame…, dit Florine en rougissant.
Une larme lui vint aux yeux, et elle ajouta :
— Je suis dans la dépendance de M. Rodin qui m’a placée ici…
— Alors à quoi bon ces soupirs ?
— Malgré soi, on a des remords… Mademoiselle est si bonne… si confiante…
— Elle est parfaite assurément, mais vous n’êtes pas ici pour me faire son éloge… Qu’y a-t-il ensuite ?
— L’ouvrier qui a hier retrouvé et rapporté Lutine est venu tout à l’heure demander à parler à mademoiselle.
— Et cet homme… est-il encore chez elle ?