Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/518

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entre ses bras ; mais bientôt cet accès de faiblesse momentanée se dissipa, Dagobert passa la main sur son front, redressa sa grande taille ; son regard étincela, sa figure prit une expression de résolution déterminée, et il s’écria avec une exaltation farouche :

— Non, non, je ne serai pas traître, je ne serai pas lâche. Les robes noires ne me font plus peur, et cette nuit Rose et Blanche Simon seront délivrées.





XII


Le code pénal.


Dagobert, un moment épouvanté des machinations ténébreuses et souterraines si dangereuses poursuivies par les robes noires, comme il disait, contre des personnes qu’il aimait, avait pu hésiter un instant à tenter la délivrance de Rose et de Blanche ; mais son indécision cessa aussitôt après la lecture de la