rez à quoi vous vous exposez en escaladant, la nuit, les murs d’un couvent…
— Mon fils ! vous osez,… s’écria Dagobert le visage enflammé de colère.
— Agricol !… s’écria Françoise éplorée…, mon mari !
— M. Dagobert, écoutez Agricol !… c’est dans notre intérêt à tous qu’il parle, s’écria la Mayeux.
— Pas un mot de plus…, répondit le soldat en frappant du pied avec colère.
— Je vous dis… mon père… que vous risquez presque sûrement… les galères ! s’écria le forgeron en devenant d’une pâleur effrayante.
— Malheureux ! dit Dagobert en saisissant son fils par le bras, tu ne pouvais pas me cacher cela… plutôt que de m’exposer à être traître et lâche !
Puis le soldat répéta en frémissant :
— Les galères !
Et il baissa la tête, muet, pensif, et comme écrasé par ces mots foudroyants.
— Oui, vous introduire dans un lieu habité, la nuit, avec escalade et effraction… la loi est formelle… ce sont les galères ! s’écria Agricol, à la fois heureux et désolé de l’accablement de son père ; oui, mon père… les galères… si vous êtes pris en flagrant délit ; et il y a dix chances contre une pour que cela soit : car la Mayeux