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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/54

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à un jeu défendu par la loi ou à une industrie déloyale ?

« Il est vrai que les optimistes disent à ces parias de la civilisation, dont on ne saurait trop vénérer, trop honorer la pauvreté digne et fière :

« — Achetez des propriétés, vous serez éligibles et électeurs.

« Arrivons à la biographie de M. le baron :

« André Tripeaud, fils d’un palefrenier d’auberge… »

À ce moment, les deux battants de la porte s’ouvrirent, et le valet de chambre annonça :

— M. le baron Tripeaud !

Le docteur Baleinier remit sa brochure dans sa poche, fit le salut le plus cordial au financier, et se leva même pour lui serrer la main.

M. le baron entra en se confondant en salutations depuis la porte.

— J’ai l’honneur de me rendre aux ordres de madame la princesse… elle sait qu’elle peut toujours compter sur moi.

— En effet, j’y compte, M. Tripeaud, et surtout dans cette circonstance.

— Si les intentions de madame la princesse sont toujours les mêmes au sujet de mademoiselle de Cardoville…