se trouver ici pour affaire d’héritage, à ce qu’il suppose ; mais comme il est encore absent de Paris pour quelque temps, il m’a chargé de…
— Lui aussi… héritier… M. François Hardy !… s’écria Agricol en interrompant le vieil ouvrier.
— Mais comme tu es pâle et bouleversé !… mon garçon. Qu’y a-t-il donc ? reprit le père du maréchal en regardant autour de lui avec étonnement, de quoi s’agit-il donc ?
— De quoi il s’agit ? de vos petites filles que l’on vient de dépouiller, s’écria Dagobert désespéré en s’approchant du chef d’atelier, et c’est pour assister à cette indignité que je les ai amenées du fond de la Sibérie.
— Vous !… reprit le vieil ouvrier en cherchant à reconnaître les traits du soldat, mais vous êtes donc…
— Dagobert…
— Vous… vous… si généreusement dévoué à mon fils ! s’écria le père du maréchal.
Et il serra les mains de Dagobert entre les siennes avec effusion.
— Mais n’avez-vous pas parlé de la fille de Simon ?…
— De ses filles… car il est plus heureux qu’il ne le croit, dit Dagobert, ces pauvres enfants sont jumelles.
— Et où sont-elles ? demanda le vieillard.