Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/465

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Djalma regarda Rodin d’un air sombre et courroucé.

À ce moment, Faringhea entra, et dit à Rodin :

— Un homme, porteur d’une lettre, est allé chez vous… On lui a dit que vous étiez ici… Il est venu… Faut-il recevoir cette lettre ?… Il dit que c’est de la part de M. l’abbé d’Aigrigny…

— Certainement, dit Rodin ; puis il ajouta : Si le prince le permet ?…

Djalma fit un signe de tête, Faringhea sortit.

— Vous pardonnez, cher prince, j’attendais ce matin une lettre fort importante ; comme elle tardait à venir, ne voulant pas manquer de vous voir, j’ai recommandé chez moi de m’envoyer cette lettre ici.

Quelques instants après, Faringhea revint avec une lettre qu’il remit à Rodin ; après quoi, le métis sortit.