Aller au contenu

Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/639

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Au moment où la voiture s’élançait rapide comme l’éclair sur la route de Paris, le vent assez violent apporta le bruit lointain du chant de guerre des Loups, qui s’avançaient en hâte vers la fabrique.





XVIII


L’attaque.


Lorsque M. Hardy eut quitté la fabrique, Rodin, qui ne s’attendait pas d’ailleurs à ce brusque départ, regagna lentement son fiacre ; mais tout à coup, il s’arrêta un moment et tressaillit d’aise et de surprise, en voyant à quelque distance le maréchal Simon et son père se diriger vers une des ailes de la maison commune, car une circonstance fortuite avait jusqu’alors retardé l’entretien du père et fils.

— Très-bien ! dit Rodin, de mieux en mieux ; maintenant, pourvu que mon homme ait déniché et décidé cette petite Rose-Pompon !