vant-scène qui fait face à celle de mademoiselle de Cardoville ; heureux les locataires de cette loge !
— Avez-vous vu aux premières l’ambassadrice d’Angleterre ?
— Et la princesse d’Alvimar… Quel bouquet monstre !…
— Je voudrais bien savoir le nom… de ce bouquet-là.
— Parbleu ! C’est Germigny.
— Comme c’est flatteur pour les lions et les tigres, d’attirer si belle compagnie !
— Remarquez-vous, messieurs, comme toutes les élégantes lorgnent mademoiselle de Cardoville ?
— Elle fait événement…
— Elle a bien raison de se montrer ; on la faisait passer pour folle.
— Ah ! messieurs… la bonne… l’excellente figure !…
— Où donc, où donc ?
— Là… dans cette petite loge au-dessous de celle de mademoiselle de Cardoville.
— C’est un casse-noisette de Nuremberg.
— C’est un homme de bois.
— A-t-il les yeux fixes et ronds !
— Et ce nez !…
— Et ce front !