— Voici le docteur…, s’écria la princesse.
Tous s’écartèrent, moins le père d’Aigrigny qui soutenait Rodin, affaissé sur une chaise.
— Ciel… quel symptôme !… s’écria le docteur Baleinier en examinant avec une terreur croissante la face de Rodin, qui de verte devenait bleuâtre.
— Qu’y a-t-il donc ? demandèrent les spectateurs tout d’une voix.
— Ce qu’il y a ?… reprit le docteur en se rejetant en arrière comme s’il eût marché sur un serpent ; c’est le choléra, et c’est contagieux.
À ce mot effrayant, magique, le père d’Aigrigny abandonna Rodin qui roula sur le tapis.
— Il est perdu ! s’écria le docteur Baleinier, pourtant je cours chercher ce qu’il faut pour tenter un dernier effort.
Et il se précipita vers la porte.
La princesse de Saint-Dizier, le père d’Aigrigny, l’évêque et le cardinal se précipitèrent éperdus à la suite du docteur Baleinier.
Tous se pressaient à la porte que personne, tant le trouble était grand, ne pouvait ouvrir.
Elle s’ouvrit pourtant, mais du dehors… et Gabriel parut.
Gabriel, le type du vrai prêtre, du saint prê-