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doublement capitale pour lui, et qu’il tremblait de voir compromise ou perdue, par suite de l’inaction forcée à laquelle la maladie le condamnait. Ce silence du père d’Aigrigny au sujet de cette trame dont lui, Rodin, tenait les fils, l’ignorance complète où il était des événements qui avaient pu se passer depuis sa maladie, augmentaient encore son exaspération.
Tel était l’état moral et physique de Rodin, lorsque, malgré sa volonté, le cardinal Malipieri était entré dans sa chambre.
V
Le piège.
Pour faire mieux comprendre les tortures de Rodin, réduit à l’inaction par la maladie, et pour expliquer l’importance de la visite du cardinal Malipieri, rappelons en deux mots les audacieuses visées de l’ambition du jésuite qui se