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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 7-8.djvu/353

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se trouvait le cardinal Malipieri, s’étant inquiétée, le cardinal profitait de son voyage en France pour tâcher de pénétrer les ténébreux desseins du jésuite. Si dans la scène que nous venons de peindre le cardinal s’était tant opiniâtré à vouloir conférer avec le révérend père malgré le refus de ce dernier, c’est que le prélat espérait, ainsi qu’on va le voir, arriver par la ruse à surprendre un secret jusqu’alors trop bien caché au sujet des intrigues qu’il lui supposait à Rome.

C’est donc au milieu de circonstances si importantes, si capitales, que Rodin se voyait en proie à une maladie qui paralysait ses forces, lorsque plus que jamais il aurait eu besoin de toute l’activité, de toutes les ressources de son esprit.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Après être resté quelques instants immobile auprès de la porte, le cardinal, tenant toujours son flacon sous son nez, s’approcha lentement du lit de Rodin.

Celui-ci, irrité de cette persistance, et voulant échapper à un entretien qui pour beaucoup de raisons lui était singulièrement odieux, tourna brusquement la tête du côté de la ruelle, et feignit de dormir.

S’inquiétant peu de cette feinte, et bien dé-