rie d’une mansarde située sous les combles.
Cette maison était tellement délabrée, qu’en plusieurs endroits, la toiture, percée à jour, laissait, lorsqu’il pleuvait, pénétrer la pluie dans ce réduit, à peine large de dix pieds carrés, et éclairé par une fenêtre mansardée. Pour tout mobilier, on voyait au long du mur dégradé, sur le carreau, une vieille paillasse éventrée, d’où sortaient quelques brins de paille ; à côté de cette couche, une petite cafetière de faïence égueulée contenant un peu d’eau.
La Mayeux, vêtue de haillons, était assise au bord de la paillasse, ses coudes sur ses genoux, son visage caché entre ses mains fluettes et blanches. Lorsque Céphyse rentra, la sœur adoptive d’Agricol releva la tête ; son pâle et doux visage semblait encore amaigri, encore creusé par la souffrance, par le chagrin, par la misère ; ses yeux caves, rougis par les larmes, s’attachèrent sur sa sœur avec une expression de mélancolique tendresse.
— Sœur… j’ai ce qu’il nous faut, dit Céphyse d’une voix sourde et brève. Dans ce panier, il y a la fin de nos misères.
Puis, montrant à la Mayeux les objets qu’elle venait de déposer sur le carreau, elle ajouta :
— Pour la première fois de ma vie… j’ai…