tournent souvent contre eux ; on redoutait votre dévouement pour moi, on avait ordonné à cette malheureuse Florine de vous dérober votre journal…
— Afin de m’obliger de quitter votre maison à force de honte, mademoiselle, quand je saurais mes plus secrètes pensées livrées aux railleries de tous… Maintenant je n’en doute pas, dit la Mayeux.
— Et vous avez raison, mon enfant. Eh bien ! cette horrible méchanceté, qui a failli causer votre mort, tourne, à cette heure, à la confusion des méchants ; leur trame est dévoilée…, celle-là, et heureusement bien d’autres encore, dit Adrienne en songeant à Rose-Pompon.
Puis elle reprit avec une joie profonde :
— Enfin, nous voici plus unies, plus heureuses que jamais, et retrouvant dans notre félicité même de nouvelles forces contre nos ennemis ; je dis nos ennemis, car tout ce qui m’aime est odieux à ces misérables ;… mais, courage ! l’heure est venue, les gens de cœur vont avoir leur tour…
— Dieu merci ! mademoiselle…, dit le forgeron, et, pour ma part, ce n’est pas le zèle qui me manque ; quel bonheur de leur arracher leur masque !
— Laissez-moi vous rappeler, M. Agricol,