Cette page a été validée par deux contributeurs.
de ma pauvre Siomara, qui, deux jours après avoir été vendue, a quitté Vannes à bord de la galère du seigneur Trymalcion, qui l’emmenait en Italie…
(Mon père Guilhern, à moi, Sylvest, n’a pu achever ce récit…
La mort !… oh ! quelle mort !… la mort l’a frappé le lendemain du jour même où il avait écrit ces dernières lignes !…
« Ce récit des souffrances de notre race, je le continuerai pour obéir à mon père Guilhern, comme il avait obéi à son père Joel, le brenn de la tribu de Karnak…
» Hésus a été miséricordieux pour toi, ô mon père !… Tu n’as pas su la vie de ta fille Siomara…
» Et c’est à moi, mon fils, de raconter la vie de ma sœur !… » )