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d’orge ?… voyons, qu’est-ce donc que je vas lui faire ? » Et elle s’arrêtait pour me regarder en roulant son œil vert… Moi, j’étais toujours à genoux. Tout d’un coup, la borgnesse va à une planche et y prend une paire de tenailles.
— Des tenailles ! — s’écria le Chourineur.
— Oui, des tenailles.
— Et ! pourquoi faire ?
— Pour te frapper ? — dit Rodolphe.
— Pour te pincer ? — dit le Chourineur.
— Ah bien, oui !
— Pour t’arracher les cheveux ?
— Vous n’y êtes pas : donnez-vous votre langue aux chiens ?
— Je la donne.
— Nous la donnons.
— Eh bien, c’était pour m’arracher une dent[1] !
Le Chourineur poussa un tel blasphème, et l’accompagna d’imprécations si furieuses, que
- ↑ Nous prions les lecteurs qui trouveraient cette cruauté exagérée, de se rappeler les condamnations presque quotidiennes rendues contre des êtres féroces qui battent et blessent des enfants ; des pères, des mères n’ont pas été étrangers à ces abominables traitements.