Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/302

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À ce moment Joseph rentra.

— Monsieur, on peut entrer chez madame la marquise.

— Est-ce que madame d’Harville a demandé sa voiture ?

— Non, monsieur le marquis, mademoiselle Juliette a dit devant moi au cocher de madame la marquise, qui venait demander les ordres pour la matinée, que comme il faisait froid et sec madame sortirait à pied… si elle sortait.

— Très-bien… Ah ! j’oubliais : si je vais à la chasse, ce sera demain ou après… Dis à Williams de visiter le petit briska vert ce matin même ; tu m’entends ?

— Oui, monsieur le marquis… Vous ne voulez pas votre canne ?

— Non… N’y a-t-il pas une place de fiacres ici près ?

— Tout près, au coin de la rue de Lille.

Après un moment d’hésitation et de silence, le marquis reprit :

— Va demander à mademoiselle Juliette si madame d’Harville est visible.