Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans une sphère lumineuse, éthérée ; il lui semble qu’il s’élève à une distance incommensurable de l’humanité.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Après avoir goûté quelques moments cette félicité sans nom, il se retrouve dans le ténébreux abîme de ses pensées habituelles.

Il rêve toujours, mais il n’est plus que le brigand musclé qui blasphème et se damne dans des accès de fureur impuissante.

Une voix retentit, sonore, solennelle…

C’est la voix de Rodolphe !

Le Maître d’école frémit d’épouvante ; il a vaguement la conscience de rêver, mais l’effroi que lui inspire Rodolphe est si formidable, qu’il fait, mais en vain, tous ses efforts pour échapper à cette nouvelle vision.

La voix parle… il écoute…

L’accent de Rodolphe n’est pas courroucé ; il est rempli de tristesse, de compassion…

— Pauvre misérable — dit-il au Maître d’école — l’heure du repentir n’a pas encore sonné pour vous… Dieu seul sait quand elle