Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/176

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sonnera… La punition de vos crimes est incomplète encore… Vous avez souffert, vous n’avez pas expié ; la destinée poursuit son œuvre de haute justice… Vos complices sont devenus vos tourmenteurs ; une femme, un enfant vous domptent, vous torturent…

En vous infligeant un châtiment terrible comme vos crimes, je vous l’avais dit… je vous l’avais dit… rappelez-vous mes paroles :

Tu as criminellement abusé de ta force ; je paralyserai ta force… — Les plus vigoureux, les plus féroces tremblaient devant toi ; tu trembleras devant les plus faibles…

Vous avez quitté l’obscure retraite où vous pouviez vivre pour le repentir et pour l’expiation…

Vous avez eu peur du silence et de la solitude…

Tout à l’heure vous avez un moment envié la vie paisible des laboureurs de cette ferme… mais il était trop tard… trop tard !

Presque sans défense, vous vous rejetez au milieu d’une tourbe de scélérats et d’assas-