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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/193

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exacte à toucher ses fermages aux échéances ; autrefois elle paraissait n’avoir jamais besoin d’argent… Mais maintenant c’est bien différent !

— Jusqu’à présent, ma chère madame Dubreuil, je ne vois pas encore à quoi je puis vous être bonne.

— M’y voici, m’y voici ; je vous disais cela pour vous faire comprendre que madame la duchesse a toute confiance en nous… Sans compter qu’à l’âge de douze ou treize ans elle a été, avec son père pour compère, marraine de Clara… qu’elle a toujours comblée… Hier soir donc je reçois par un exprès cette lettre de madame la duchesse :

« Il faut absolument, ma chère madame Dubreuil, que le petit pavillon du verger soit en état d’être occupé après-demain soir ; faites-y transporter tous les meubles nécessaires, tapis, rideaux, etc., etc. Enfin que rien n’y manque, et qu’il soit surtout aussi confortable que possible… »


Confortable ! vous entendez, madame Georges ; et c’est souligné encore ! — dit ma-