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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/194

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dame Dubreuil, en regardant son amie d’un air à la fois méditatif et embarrassé ; puis elle continua :

« Faites faire du feu jour et nuit dans le pavillon pour en chasser l’humidité, car il y a long-temps qu’on ne l’a habité. Vous traiterez la personne qui viendra s’y établir comme vous me traiteriez moi-même ; une lettre que cette personne vous remettra vous instruira de ce que j’attends de votre zèle toujours si obligeant. J’y compte cette fois encore, sans crainte d’en abuser ; je sais combien vous êtes bonne et dévouée. Adieu, ma chère madame Dubreuil. Embrassez ma jolie filleule, et croyez à mes sentiments bien affectionnés.

» Noirmont de Lucenay

« P. S. La personne dont il s’agit arrivera après-demain dans la soirée. Surtout n’oubliez pas, je vous prie, de rendre le pavillon aussi confortable que possible. »

— Vous voyez ; encore ce diable de mot souligné ! dit madame Dubreuil en remettant