Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/195

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans sa poche la lettre de la duchesse de Lucenay.

— Eh bien ! rien de plus simple — reprit madame Georges.

— Comment, rien de plus simple !… Vous n’avez donc pas entendu ? madame la duchesse veut surtout que le pavillon soit aussi confortable que possible ; c’est pour ça que je vous ai priée de venir. Nous deux Clara nous nous sommes tuées à chercher ce que voulait dire confortable, et nous n’avons pu y parvenir… Clara a pourtant été en pension à Villiers-le-Bel, et a remporté je ne sais combien de prix d’histoire et de géographie… eh bien ! c’est égal, elle n’est pas plus avancée que moi au sujet de ce mot baroque : il faut que ce soit un mot de la cour ou du grand monde… Mais c’est égal, vous concevez combien c’est embarrassant : madame la duchesse veut surtout que le pavillon soit confortable, elle souligne le mot, elle le répète deux fois, et nous ne savons pas ce que cela veut dire !

— Dieu merci ! je puis expliquer ce grand mystère — dit madame Georges en