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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/213

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En effet, madame Dubreuil, revenant du pavillon du verger, traversait la cour.

— Eh bien ! Clara, eh bien ! Marie — dit la fermière en approchant du groupe — venez-vous déjeuner… allons, mes enfants… il est déjà tard !

— Maman — s’écria Clara — défendez ma sœur des insultes de cette femme ; — et elle montra la veuve, — de grâce, renvoyez-la d’ici. Si vous saviez toutes les insolences qu’elle a l’audace de dire à Marie…

— Comment ? elle oserait ?…

— Oui, maman… Voyez, pauvre petite sœur, comme elle est tremblante… elle peut à peine se soutenir… Ah ! c’est une honte qu’une telle scène se passe chez nous… Marie, pardonne-nous… je t’en supplie !

— Mais qu’est-ce que cela signifie ? — demanda madame Dubreuil en regardant autour d’elle d’un air inquiet, après avoir remarqué l’accablement de la Goualeuse.

— Madame sera juste, elle… bien sûr… — murmurèrent les laboureurs.

— Voilà madame Dubreuil… c’est toi qui