Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

avant d’arriver au fond avec lui…, et pendant que nous roulerions tous les deux, je le mordrais au visage, à la gorge, au cœur, je le tuerais avec mes dents, enfin !… je serais jaloux d’un couteau !

— À la bonne heure, fourline, voilà comme je t’aime… Sois calme… Nous le retrouverons, va, ce gueux de Rodolphe… et le Chourineur aussi… En sortant de l’hôpital, j’ai été rôder allée des Veuves…, tout était fermé… Mais j’ai dit au grand monsieur en deuil : — « Dans le temps, vous vouliez nous payer pour faire quelque chose à ce monstre de M. Rodolphe ; est-ce qu’après l’affaire de la jeune fille que nous attendons il n’y aurait pas à monter un coup contre lui ? — Peut-être… » m’a-t-il répondu. Entends-tu, fourline ? Peut-être… Courage ! mon homme, nous en mangerons, du Rodolphe ; c’est moi qui te le dis, nous en mangerons !

— Bien vrai… tu ne m’abandonneras pas ? — dit le brigand à la Chouette d’un ton soumis, mais défiant. — Maintenant, si tu m’abandonnais… qu’est-ce que je deviendrais ?…

— Ça, c’est vrai… Dis donc, fourline…,