Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/287

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dépendances souterraines, d’un rez-de-chaussée, d’un premier et d’un comble où avait habité Louise.

Ce pavillon paraissait aussi dans un grand état de délabrement : de profondes lézardes sillonnaient les murs ; les fenêtres et les persiennes, autrefois peintes en gris, étaient, avec les années, devenues presque noires ; les six croisées du premier étage, donnant sur la cour, n’avaient pas de rideaux ; une espèce de rouille grasse et opaque couvrait les vitres ; au rez-de-chaussée on voyait à travers les carreaux, plus transparents, des rideaux de cotonnade jaune passée à rosaces rouges.

Du côté du jardin, le pavillon n’avait que quatre fenêtres ; deux étaient murées.

Ce jardin, encombré de broussailles parasites, semblait abandonné ; on n’y voyait pas une plate-bande, pas un arbuste ; un bouquet d’ormes, cinq ou six gros arbres verts, quelques acacias et sureaux, un gazon clair et jaune, rongé par la mousse et par le soleil d’été ; des allées de terre crayeuse, embarrassées de ronces ; au fond une serre à demi souterraine ; pour horizon, les grands murs nus