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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/351

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ment… il retrouvera des amis… Vous d’abord, puis une mère bien-aimée, dont il a été séparé depuis son enfance.

— Sa mère !… Il a encore sa mère ?

— Oui… Elle le croyait perdu pour elle. Jugez de sa joie lorsqu’elle le reverra, mais absous de l’indigne accusation portée contre lui ! J’avais donc raison de vous dire que ses plus mauvais jours étaient passés. Ne lui parlez pas de sa mère. Je vous confie ce secret, parce que vous vous intéressez si généreusement à Germain, qu’il faut au moins qu’à votre dévouement ne se joignent pas de trop cruelles inquiétudes sur son sort à venir.

— Je vous remercie, monsieur Rodolphe, vous pouvez être tranquille, je garderai votre secret…

Et Rigolette continua de lire la lettre de Germain.

« Si vous voulez, mademoiselle, jeter un coup d’œil sur ces notes, vous verrez que j’ai été toute ma vie bien malheureux… excepté pendant le temps que j’ai passé auprès de vous… Ce que je n’aurais jamais osé vous dire, vous le trouverez écrit dans une espèce