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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/177

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Rodolphe lut ce qui suit avec une tendre et impatiente sollicitude :

« Monseigneur,

» Après tout ce que je vous dois déjà, je vous devrai la vie de mon père !!!

» Je laisse parler les faits : ils vous diront mieux que moi quels nouveaux trésors de gratitude envers vous je viens d’amasser dans mon cœur.

» Comprenant toute l’importance des conseils que vous m’avez fait donner par sir Walter Murph, qui m’a rejointe sur la route de Normandie presque à ma sortie de Paris, je suis arrivée en toute hâte au château des Aubiers.

» Je ne sais pourquoi la physionomie des gens qui me reçurent me parut sinistre ; je ne vis parmi eux aucun des anciens serviteurs de notre maison : personne ne me connaissait. Je fus obligée de me nommer ; j’appris que depuis quelques jours mon père était très-souffrant, et que ma belle-mère venait de ramener un médecin de Paris.