fixée à l’avance au balcon, elle se laissa glisser du premier étage dans la cour, rapide et légère comme une flèche qui tombe à terre…
Puis, s’enveloppant à la hâte dans le manteau, elle courut à la loge du portier, l’ouvrit, tira le cordon, sortit dans la rue et sauta dans une voiture qui, depuis l’entrée de Cécily chez Jacques Ferrand, venait chaque soir, à tout événement, par ordre du baron de Graün, stationner à vingt pas de la maison du notaire…
Cette voiture partit au grand trot de deux vigoureux chevaux.
Elle atteignit le boulevard avant que Jacques Ferrand se fût aperçu de la fuite de Cécily.
Revenons à ce monstre…
Par l’entre-bâillement de la porte, il ne pouvait apercevoir la fenêtre dont la créole s’était servie pour préparer et assurer sa fuite…
D’un dernier coup furieux de ses larges épaules, Jacques Ferrand fit éclater la chaîne qui tenait la porte entr’ouverte…
Il se précipita dans la chambre…
Il ne trouva personne…