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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/307

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La corde à nœuds se balançait encore au balcon de la croisée où il se pencha…

Alors, de l’autre côté de la cour, à la clarté de la lune qui se dégageait des nuages amoncelés par l’ouragan, il vit, dans l’enfoncement de la voûte d’entrée, la porte cochère ouverte.

Jacques Ferrand devina tout…

Une dernière lueur d’espoir lui restait.

Vigoureux et déterminé, il enjamba le balcon, se laissa glisser à son tour dans la cour au moyen de la corde et sortit en hâte de sa maison.

La rue était déserte…

Il ne vit personne.

Il n’entendit d’autre bruit que le roulement lointain de la voiture qui emportait rapidement la créole.

Le notaire pensa que c’était quelque carrosse attardé, et n’attacha aucune attention à cette circonstance.

Ainsi pour lui aucune chance de retrouver Cécily, qui emportait avec elle la preuve de ses crimes !!!

À cette épouvantable certitude, il tomba foudroyé sur une borne placée à sa porte.